Sélectionner la langue

French

Down Icon

Sélectionnez un pays

Spain

Down Icon

Les médecins appellent à un changement dans le diagnostic de l'obésité : l'IMC ne suffit plus, et ce serait le nouvel indicateur.

Les médecins appellent à un changement dans le diagnostic de l'obésité : l'IMC ne suffit plus, et ce serait le nouvel indicateur.

Une nouvelle étude a révélé que l’IMC est obsolète et a expliqué l’indicateur qui prédit les maladies générales et cardiovasculaires.

Une nouvelle étude remet une fois de plus en question la validité de l' indice de masse corporelle ( IMC ) comme principal outil d'évaluation des risques pour la santé. Cette fois, les scientifiques ont découvert que le pourcentage de masse grasse est un meilleur indicateur de la mortalité globale et cardiovasculaire chez les femmes jeunes et âgées.

Cette découverte ajoute de nouveaux arguments à une tendance qui fait de plus en plus consensus en médecine : laisser l’IMC de côté.

En attendant, les résultats de cette recherche pourraient être décisifs. La médecine traditionnelle, qui consiste à diviser le poids par le carré de la taille, a déjà été remise en question pour son incapacité à différencier la masse musculaire de la graisse. Aujourd'hui, d'autres indicateurs plus précis apportent des preuves concrètes.

L'étude, publiée dans les Annals of Family Medicine, a analysé les données de 4 252 adultes âgés de 20 à 49 ans, tirées de l'Enquête nationale sur la santé et la nutrition entre 1999 et 2004.

Dans chaque cas, l'IMC a été comparé au pourcentage de masse grasse, mesuré à l'aide d'appareils d'impédance bioélectrique chez des témoins cliniques. Les chercheurs ont défini un pourcentage de masse grasse pathologique comme toute valeur supérieure à 25 % chez les hommes et à 44 % chez les femmes.

En utilisant ces paramètres, ils ont constaté que les personnes ayant des valeurs élevées avaient jusqu'à 78 % plus de risques de décès dans les 15 années suivantes et 2,6 fois plus de risques de mourir d'une maladie cardiovasculaire.

En revanche, l'IMC n'a montré aucune relation statistiquement significative avec la mortalité , ni globale ni due à des causes cardiaques. Cela renforce l'argument en faveur de l'abandon de cette méthode comme référence principale pour le diagnostic du surpoids ou de l'obésité.

Les auteurs de l'étude ont également souligné que les dispositifs d'impédance bioélectrique sont peu coûteux et accessibles, ce qui faciliterait leur utilisation généralisée. Ils ont également souligné que remplacer l'IMC par le pourcentage de masse grasse permettrait de mieux orienter les plans de traitement et de prévention.

losandes

losandes

Nouvelles similaires

Toutes les actualités
Animated ArrowAnimated ArrowAnimated Arrow