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« La réforme fiscale pourrait faire baisser les prix jusqu'à 40 % » : le gouvernement national envisage un changement structurel.

« La réforme fiscale pourrait faire baisser les prix jusqu'à 40 % » : le gouvernement national envisage un changement structurel.
impôts

Que se passerait-il si l’Argentine arrêtait de taxer la consommation à chaque étape de la chaîne ? La question se pose dans les bureaux officiels, dans les registres de paie privés et dans les discussions techniques. Et la réponse ne laisse aucun doute : une réforme fiscale pourrait transformer les prix, stimuler l’activité et alléger le fardeau des poches sans pour autant priver l’État de financement. Legouvernement le sait et l’a sur son radar.

Aujourd’hui, plus de la moitié du prix de ce que consomment les Argentins provient des impôts. Qu’il s’agisse de nourriture, de vêtements, de chaussures, de voitures ou d’appareils électroménagers, la pression fiscale fausse le système des prix et érode le pouvoir d’achat. Il ne s’agit pas seulement de TVA : cela inclut également l’impôt sur le revenu brut, les taxes municipales, les retenues à la source cachées et les taxes en cascade. Le résultat : un système opaque et régressif qui sert l’informalité. C'est ce qu'indique l'analyse de Damián Di Pace , directeur de Focus Market.

#Impôts À quoi ressemblerait l’économie ? avec des impôts ou en réduisant les impôts ? une nouvelle structure fiscale plus légère qui élimine les impôts tels que le revenu brut et les impôts sur le débit et le crédit, et réduit la TVA et les bénéfices. C'est cher en dollars en taxes !!!

??? pic.twitter.com/dLTZicRIQP

– Damián Di Pace (@DiPace4) 17 mai 2025

Selon une simulation basée sur des structures comparatives, une bouteille de lait qui coûte 2 650 $ pourrait tomber à 2 232 $ si les taxes cumulatives étaient éliminées et la TVA réduite de moitié. Le pain passerait de 1 700 $ à 1 470 $; nouilles, de 1 571 $ à 1 323 $; par kilo de peceto, de 12 999 $ à 10 761 $. La différence n’est pas technique : elle est quotidienne, visible, concrète.

Le gouvernement évalue différents modèles pour simplifier le système actuel sans compromettre les recettes. Il s’agit notamment de supprimer l’impôt sur le revenu brut, les taxes de débit et de crédit, et de passer à un taux de TVA réduit pour les produits essentiels. Avec une structure plus rationalisée, les prix baisseraient sans qu’il soit nécessaire de recourir à des contrôles ou à des gels.

Les chaînes de supermarchés avertissent que les municipalités et les provinces augmentent les impôts au-delà de l'inflation, avec des taux qui n'ont aucune compensation et qui finissent par être répercutés sur les familles. La sécurité et l’hygiène, par exemple, sont devenues une boîte parallèle. Les avertissements sont déjà parvenus au ministère du Commerce.

Les prêts personnels financent également le coût de ce programme. Dans certains cas, jusqu’à 50 % du montant demandé est prélevé par le Trésor. C’est un piège pour le salarié et un obstacle à la consommation. Les chambres qui représentent les banques ont déjà averti qu’une refonte est nécessaire de toute urgence pour unifier les critères et restaurer la logique incitative.

L’indice Big Mac, compilé par The Economist , le montre ironiquement. En Argentine, un combo moyen coûte 10 900 $. 47% de ce prix sont des taxes. Seule la Suisse apparaît plus haut dans le classement mondial. Si la réforme à l’étude était mise en œuvre, le prix chuterait à 7 192 $. Ce n’est pas seulement symbolique : l’indice résume la manière dont la consommation de masse est taxée.

Un vêtement national qui coûte aujourd’hui 30 000 dollars pourrait se vendre pour un peu plus de 19 000 dollars. Une paire de baskets nationales passerait de 115 000 $ à 96 983 $. Et dans le cas des chaussures importées, y compris les droits de douane, les taxes et la TVA, la baisse serait encore plus importante : de 200 000 $ à un peu plus de 162 000 $.

Niveau de pauvreté de chaque président dans une démocratie ? Que personne ne fasse l'idiot... Alfonsín 1989 39,8% Menem 1999 26,7% De La Rúa 2001 35,4% Duhalde 2003 51,7% N Kirchner 2006 26,9% CFK 2015 30,1% Macri 2019 35,4%

Source : CEPED-UBA-OJF – INDEC

– Damián Di Pace (@DiPace4) 30 septembre 2019

Dans le secteur automobile, la baisse serait historique. Une voiture de milieu de gamme qui coûte 31 millions de dollars pourrait être réduite à 18,9 millions de dollars, soit une baisse de 39 %. La suppression des taxes intérieures était déjà un premier pas. Mais le fardeau structurel reste lié aux impôts nationaux, provinciaux et locaux qui s’ajoutent les uns aux autres.

Le gouvernement ne propose pas d’éliminer les impôts, mais plutôt de revoir leur poids, la manière dont ils s’accumulent et les incitations qu’ils génèrent. Il ne s’agit pas de lever moins, mais de lever mieux. Et surtout, de cesser de punir ceux qui produisent et ceux qui consomment.

Sur le plan politique, la discussion est déjà sur la table. Le parti au pouvoir s’engage à consolider son soutien législatif pour avancer vers une réforme structurelle qui ait un réel impact économique, et pas seulement technique. En pratique, cela signifierait retrouver de la compétitivité, améliorer les revenus réels et stimuler les secteurs clés.

La consommation intérieure est liée à ce nœud. Si cette situation n’est pas résolue, tout le reste – tarifs, accords, objectifs – devient un effort gaspillé. Le gouvernement prépare ses prochaines étapes, sachant qu’une économie saine ne peut pas être construite sur des prix gonflés par des taxes invisibles.

elintransigente

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