L’axolotl, cet amphibien qui triomphe dans le monde mais disparaît au Mexique
En danger critique d’extinction dans son habitat naturel au Mexique, l’axolotl, petit animal aux traits attachants, est une icône mondiale de la pop culture. “The Wall Street Journal” retrace la course contre la montre engagée par les scientifiques pour le sauver.
Une salamandre aquatique modeste, au sourire tout droit tiré d’un dessin animé et capable de régénérer des membres entiers : l’engouement pour les axolotls est mondial, et ces créatures peuplent désormais [les jeux vidéo] Minecraft, Fortnite et Pokémon, voire inspirent à McDonald’s les jouets des Happy Meals.
Le seul endroit où leur nombre est en baisse, c’est au Mexique, dans leur habitat naturel.
L’axolotl (prononcé “a-cho-lotl” en nahuatl) est au bord de l’extinction [il est classé “en danger critique” par l’Union internationale pour la conservation de la nature], alors même qu’il atteint une renommée internationale à mesure que plusieurs secteurs utilisent son image pour mieux vendre bières, tee-shirts et jeux vidéo.
Selon les scientifiques, ils seraient moins de 1 000 – voire juste 50 – à vivre encore dans ce qui reste de leur habitat naturel, un réseau de canaux et d’îles qui rappelle Venise, construit par les Aztèques et qui perdure encore aujourd’hui dans l’arrondissement de Xochimilco, à Mexico [la capitale du Mexique].
Le dernier recensement qui y a été réalisé en 2014 dénombrait 35 de ces amphibiens par kilomètre carré, contre 6 000 en 1998. Les chercheurs mexicains craignent que le prochain, pré
The Wall Street Journal (New York) C’est la bible des milieux d’affaires. Mais à manier avec précaution : d’un côté, des enquêtes et reportages de grande qualité, avec un souci de neutralité. De l’autre, des pages éditoriales très partisanes. Les chroniqueurs et le comité éditorial défendent, souvent avec virulence, les points de vue conservateurs, même si le titre a toujours maintenu une certaine distance vis-à-vis de Donald Trump.
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