Nantes : les clients d’un Carrefour City repoussent un braqueur armé d’un couteau

Publié , mis à jour
La tentative avortée, qui s’est déroulée samedi soir, n’a fait aucun blessé. Il s’agissait du quatrième épisode de braquage de supérettes en deux semaines, dans l’agglomération nantaise.
Une respiration dans la série noire. Une fois n’est pas coutume, un braquage de supérette a été évité de justesse à Nantes (Loire-Atlantique). Samedi, en début de soirée, le Carrefour City de la rue Guillaume Grootaers était encore animé par la présence de quelques clients, lorsqu’un individu armé a pénétré dans le magasin. Les événements n’ont cependant pas pris la tournure attendue.
Le visage masqué, un couteau à la main, l’homme s’est approché des caisses de cette supérette, située dans le nord de la cité des ducs, en menaçant les salariés et en leur ordonnant de lui remettre l’argent liquide à leur disposition. Le chahut a aussitôt attiré l’attention des clients du Carrefour City qui ont afflué à l’entrée du magasin. Venant en aide aux salariés menacés, ils ont repoussé l’individu masqué, qui a dû prendre la fuite, sans un sou en poche, aux alentours de 20h30, rapportent nos confrères de Presse Océan .
L’altercation n’a fait aucun blessé. L’incident de samedi soir était le quatrième braquage de supérettes à Nantes en l’espace de deux semaines. Deux des trois épisodes précédents visaient également des magasins Carrefour. Un même mode opératoire réunit ces braquages, à chaque fois réalisés par un homme masqué, armé d’un couteau et agissant rapidement, en réclamant le tiroir-caisse.
À lire aussi Délinquance à Nantes et Saint-Nazaire: les multirécidivistes vont être mieux traqués
En cas de nouvel incident du même genre, en présence de clients, la direction interdépartementale de la police nationale demande aux éventuels témoins de ne pas intervenir et d’appeler le 17 le plus vite possible, sans se mettre en danger.
Avant cette série de braquages de supérettes, une autre bande de voleurs s’était entichée des pharmacies de l’agglomération nantaise. Six jeunes de 13 à 19 ans avaient été interpellés fin janvier, après avoir accumulé un butin de plus de 6000 euros en volant les caisses de seize officines. Les mis en cause se sont avérés être de jeunes délinquants roms déjà bien connus des services de police, comme de la justice.
lefigaro