Quel risque nucléaire après les frappes sur l’Iran ?
Aucun signe de contaminations ou de niveaux anormaux de radioactivité n’a été détecté après les frappes israéliennes et américaines sur les sites nucléaires iraniens, selon Téhéran. Mais, qu’elles soient la cible d’attaques ou non, ces installations présentent toujours un risque. L’Agence internationale de l’énergie atomique, réunie en urgence le 23 juin, appelle l’Iran à garder le contact.
“L’autorité iranienne de sécurité nucléaire a affirmé n’avoir détecté aucun signe de radiation ou de contamination après les bombardements américains sur trois sites nucléaires du pays”, rapporte le site de la radio américaine NPR au lendemain des frappes sur les sites de Fordo, de Natanz et d’Ispahan, le 21 juin.
“À l’heure actuelle, nous n’anticipons aucun risque sanitaire pour la population et l’environnement en dehors des sites visés”, a complété Rafael Mariano Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui a convoqué une réunion d’urgence le lundi 23 juin. De son côté, le secrétariat général du Conseil de coopération du Golfe a confirmé dans un communiqué qu’aucun niveau anormal de radiation n’avait été détecté dans les États membres voisins de l’Iran. Mais il pourrait y avoir des contaminations chimiques et radiologiques à l’intérieur des sites, selon l’AIEA, qui suit de près la situation et encourage le régulateur iranien à maintenir le contact.
Depuis les frappes surprises d’Israël sur l’Iran, le 13 juin, la question du risque nucléaire est explorée par de nombreux médias. “Les bombardements israéliens pourraient-ils déclencher un accident nucléaire en Iran ?” se demandait New Scien
Courrier International