Les fonds de pension DOIVENT soutenir la Grande-Bretagne : les chefs d’entreprise exigent que Reeves fasse davantage pour stimuler l’investissement

Mise à jour :
Plus de 260 chefs d'entreprise ont écrit au chancelier de l'Échiquier pour exiger que les fonds de pension par défaut britanniques soient contraints d'investir davantage en Grande-Bretagne.
Les dirigeants d'entreprises telles que Barclays, GSK et JD Sports ont signé une lettre demandant à Rachel Reeves de veiller à ce que davantage de fonds de retraite soient alloués aux entreprises nationales.
La lettre soutient que les fonds de pension à cotisations définies par défaut – ceux dans lesquels les cotisations de retraite sont automatiquement versées – devraient être obligés d'investir au minimum 25 % de leurs actifs au Royaume-Uni.
La proposition ne va pas jusqu'à imposer une destination précise aux épargnants, car ils pourraient se retirer sans perdre leurs droits.
La lettre affirme que ce capital des fonds de pension est le « carburant vital » dont les entreprises ont besoin pour croître. « Toutefois, une trop faible part de ce capital est investie au Royaume-Uni, alors que la concurrence mondiale croissante rend cela de plus en plus nécessaire », ajoute-t-elle.
Cette intervention, signée par 267 personnalités issues des principales entreprises cotées au FTSE 100 ainsi que d'entreprises privées, a été rédigée par le London Stock Exchange Group et marque une intensification de la campagne menée par la City pour dynamiser le monde des entreprises britanniques.
Appel à l'investissement : Plus de 250 chefs d'entreprise ont écrit à la chancelière Rachel Reeves (photo) pour l'inciter à veiller à ce qu'une plus grande part des fonds de retraite soit allouée au soutien des entreprises nationales.
Parmi les signataires figurent Nigel Higgins, président de Barclays, Sir Jonathan Symonds, président de GSK, et Andrew Higginson, président de JD Sports.
Parmi les autres investisseurs de renom figurent Lord Stuart Rose, l'ancien patron de Marks and Spencer et d'Asda, Sir Martin Sorrell, qui dirige S4 Capital, et Rupert Soames, le président de Smith & Nephew et de la Confédération des industries britanniques.
Leur implication donne du poids à un plan précédemment élaboré par un groupe de travail municipal.
Le déclin des investissements des fonds de pension au Royaume-Uni est cité comme un facteur clé du déclin de la bourse londonienne.
L'abondance de capitaux disponibles aux États-Unis a incité des entreprises britanniques à s'introduire en bourse à New York. Par ailleurs, la faible valorisation de nombreuses entreprises britanniques en a fait des cibles de choix pour les acquéreurs étrangers.
La lettre d'hier soulignait la forte baisse de l'allocation des fonds de pension britanniques aux actions britanniques, passant de 53 % en 1997 à 4 % cette année – ce qui équivaut à retirer 25 milliards de livres sterling d'investissements des entreprises chaque année.
Ce taux est nettement inférieur à la moyenne mondiale de 13 % pour les fonds à cotisations définies investis en actions nationales, indique la lettre.
Et le rapport indique que cela a des « conséquences réelles pour la croissance britannique », car les petites entreprises peinent à attirer des fonds et les décisions concernant les entreprises britanniques sont prises par des investisseurs étrangers.
« Le moment est venu de nous soutenir mutuellement, de veiller à ce que les entreprises britanniques disposent des capitaux dont elles ont besoin et que les épargnants britanniques bénéficient de la croissance qu'ils contribuent à créer », ajoutait la lettre.
Liens d'affiliation : Si vous achetez un produit via ces liens, This is Money peut percevoir une commission. Ces offres sont sélectionnées par notre équipe éditoriale, car nous estimons qu'elles méritent d'être mises en avant. Cela n'affecte en rien notre indépendance éditoriale.
Comparez les différents comptes d'investissement pour lesquels vous avez le plus de choix.This İs Money



