Un tournant à Bruxelles ? La révolte des souverainistes contre le mondialisme de von der Leyen.

Objet de graves accusations, Ursula von der Leyen se retrouve une fois de plus au centre d'une contestation sans précédent : deux motions de censure ( ) rassemblées par des groupes politiques diamétralement opposés, tous deux prêts à remettre en cause son rôle et l'autorité de la Commission européenne.
D'un côté, Patriotes pour l'Europe , le groupe souverainiste de droite – dirigé par Jordan Bardella – dénonce une Commission désormais inadaptée à la défense de l'Europe, incapable de transparence et trop étroitement alignée sur les intérêts extérieurs. De l'autre, La Gauche , un groupe de gauche radicale, dénonce les décisions prises sans mandat démocratique, le commerce extérieur pénalisant les citoyens et la faiblesse morale de l'Union dans la crise israélo-palestinienne.
Ces deux motions reflètent non seulement un mécontentement croissant, mais mettent en lumière un fossé plus profond : il ne s’agit pas seulement d’une question politique, mais de la manifestation visible d’une Europe divisée entre technocratie et souverainisme, entre le désir d’une plus grande participation démocratique et le contrôle des élites bureaucratiques.
Le Parlement européen est devenu le cœur d'un conflit non seulement politique, mais aussi culturel et identitaire . D'un côté, l'élite technocratique et mondialiste, qui a façonné l'Union européenne pendant des années selon une logique éloignée des citoyens. De l'autre, les forces souverainistes qui, pour la première fois depuis longtemps, unissent leurs voix et leurs énergies pour demander des comptes à ceux qui ont réduit Bruxelles à une machine de pouvoir opaque et asservie. La cible est claire : Ursula von der Leyen , présidente de la Commission et figure emblématique d'une Europe qui a trahi sa mission de manière flagrante. La motion de censure contre elle est un acte d'accusation qui sonne comme un verdict moral, même si les effectifs nécessaires pour la renverser ne sont pas encore réunis.
L'agenda mondialiste à l'épreuveLe mécontentement ne vient pas de nulle part. Ursula von der Leyen est accusée d' avoir entraîné l'Europe dans une guerre qui ne lui appartient pas , de s'incliner devant les intérêts de Washington et de rendre le continent hostile à Moscou sans véritable stratégie diplomatique. Ses propos lors du discours sur l'état de l'Union – « L'Europe est déjà en guerre » – ont suscité l'émoi non seulement parmi les citoyens, mais aussi parmi les décideurs politiques. Selon certaines rumeurs, cette phrase ne figurait pas dans le texte officiel du discours et aurait été insérée à la dernière minute, sous la pression de commissaires proches des États-Unis.
Sa vision économique n'est pas moins contestée. La promesse d' une « autonomie stratégique européenne » s'est révélée, selon ses détracteurs, pure illusion. Un responsable du Conseil aurait confié confidentiellement que plus de 70 % des clauses des récents accords énergétiques avec Washington avaient été rédigées par des consultants américains. Ce fait renforce le sentiment que Bruxelles a troqué son indépendance contre un rôle de vassal.
Il y a aussi l'affaire des contrats Pfizer, dite « Pfizergate » , qui continue de peser sur la présidence. Des sources au Parlement font état d'au moins 17 messages privés dans lesquels Ursula aurait promis d'« accélérer les procédures », contournant les mécanismes collégiaux de la Commission. Pour compléter le tableau, un document confidentiel du Service européen pour l'action extérieure révèle que la Commission était pleinement consciente de l'utilisation de bombes à sous-munitions à Gaza , sans jamais mentionner Israël dans ses déclarations officielles. Pour beaucoup, cette complicité silencieuse pèse comme un boulet.
Fuites et stratégies secrètesAlors que la Commission affiche publiquement son unité, les rumeurs de division se multiplient dans les couloirs de Bruxelles. Un document confidentiel du PPE estime que von der Leyen ne disposera plus d'une majorité solide d'ici fin 2025, un avertissement qui provoque une onde de choc au sein des institutions européennes. Parallèlement, les noms de remplaçants potentiels circulent déjà : de Mario Draghi, perçu comme un « passeur d'urgence » pour rassurer les marchés, à un candidat disruptif venu d'Europe centrale, une possibilité que les souverainistes considèrent comme un véritable tournant.
Selon un journaliste proche des Verts, lors d'une conversation confidentielle entre commissaires, il a été admis que « si Ursula tombe, c'est tout le Pacte vert qui tombe ». Cela expliquerait la défense acharnée de certains secteurs qui, tout en la critiquant en privé, n'osent pas se séparer publiquement de peur de compromettre le projet climatique.
Certains murmurent même qu'une « surprise d'octobre » serait préparée par l'entourage du président : une annonce spectaculaire sur la défense commune ou l'urgence climatique, destinée à distraire l'opinion publique et à gagner du temps. Signe que la tempête politique est réelle et que Bruxelles pense désormais en termes de survie.
Orbán et la voix des souverainistesParmi les dirigeants les plus déterminés à exiger la démission de von der Leyen figure Viktor Orbán . « Madame la Présidente, être un leader, c'est assumer ses responsabilités. Il est temps de partir », a-t-il déclaré sans détour dans l'hémicycle. Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a fait écho à ce sentiment : « Nous, Hongrois, ne voulons pas que l'Europe soit entraînée dans la guerre par ceux qui n'ont pas été élus par les citoyens. »
Des rumeurs encore plus colorées circulent dans les couloirs de Bruxelles. Des journalistes parlementaires italiens rapportent que, dans les cercles proches de la Ligue, la Commission est comparée au Titanic : « La différence, c'est qu'ici, ce n'est pas l'orchestre qui joue, mais les bombes. » Une plaisanterie amère qui, bien que non confirmée, reflète le climat de désillusion à l'égard du leadership européen.
Même des personnalités moins connues, comme l'eurodéputé roumain Gheorghe Piperea, soulignent que l'enjeu n'est plus idéologique mais purement de compétence et de résultats : « C'est l'avenir de l'Europe qui est en jeu », a-t-il déclaré.
Le général Roberto Vannacci s'est joint aux critiques lorsqu'il a déclaré sans détour, lors du discours sur l'état de l'Union : « Madame von der Leyen, faites vos valises ! » ( vidéo ici ). Cette phrase, devenue virale sur les réseaux sociaux, illustre parfaitement l'affaiblissement de l'autorité politique du président.
État de l'Union, commentaire du général Vannacci : « MME VON DER LEYEN, FAITES VOS VALISES ! »
Von der Leyen a irrité tout le monde : son entêtement a poussé les Européens au bord du gouffre.
Les membres du Parlement européen accusent von der Leyen d'opacité et d'arrogance,… pic.twitter.com/yQFyqoEVko
— Sabrina F. (@itsmeback_) 11 septembre 2025
Le mécontentement est désormais général. Selon le Berliner Zeitung , les députés européens accusent von der Leyen d' opacité et d'arrogance . Ses décisions sont prises en contournant le Parlement, la majorité qui la soutient est en crise, et même le PPE semble divisé, les délégations française, polonaise et irlandaise se montrant de plus en plus impatientes.
De la droite à la gauche radicale, plusieurs groupes préparent de nouvelles motions de censure. Les signes sont clairs : l’autorité d’Ursula est ébranlée et son soutien politique s’amenuise de semaine en semaine.
Les accusations suivent un schéma précis : des décisions prises sans consultation démocratique . Du programme de réarmement de 150 milliards d’euros, approuvé sans vote parlementaire, au contrat de plusieurs milliards de dollars avec Pfizer dont les SMS restent manquants, en passant par la possibilité d’envoyer des troupes européennes en Ukraine – une idée qui a même irrité le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, qui a souligné que la politique de sécurité ne relevait pas des compétences de la Commission.
Selon un sondage publié par le magazine français Le Grand Continent , une majorité de citoyens en Allemagne, en France et dans d'autres pays européens réclament déjà la démission du président. Pour beaucoup, Ursula von der Leyen est devenue le symbole même du déclin de la souveraineté géopolitique et économique de l'Europe . Ses actions apparaissent comme des tentatives désespérées de détourner l'attention de l'opinion publique, sans proposer de solutions concrètes.
La résistance prend formePour la première fois, la possibilité d'un front transpartisan se dessine : souverainistes, patriotes, mais aussi des secteurs de la gauche radicale qui contestent Ursula pour diverses raisons, de sa gestion du Pacte vert à son soutien à Israël. Un assistant parlementaire proche du groupe Patriotes pour l'Europe a résumé la situation ainsi : « Nous ne gagnerons pas cette fois, mais Ursula est déjà politiquement finie. Le vent a tourné. »
Ursula von der Leyen, pour sa part, a qualifié ses détracteurs de « théoriciens du complot ». Mais cette réaction, loin d'affaiblir l'opposition, semble la renforcer : jamais auparavant les citoyens européens n'avaient perçu la Commission comme le visage d'une puissance lointaine, prête à insulter quiconque ose exprimer son désaccord.
Une Europe à la croisée des cheminsCe qui se passe à Bruxelles n'est pas une crise passagère . C'est le début d'une turbulence politique qui pourrait remodeler le visage de l'Union européenne . Même si la motion de censure n'a pas le nombre suffisant pour faire tomber le président, le message est clair : la Commission n'est plus invulnérable, et le projet technocratico-mondialiste n'est plus intouchable.
Alors que l'Europe se prépare à un avenir incertain, la question n'est pas de savoir si von der Leyen va tomber, mais quand et comment. Et surtout : sa chute ouvrira-t-elle la voie à une Europe des citoyens, ou le système trouvera-t-il à nouveau le moyen de survivre en générant de nouvelles guerres et crises pour se renforcer ?
Sources à consulter-
AP News – Von der Leyen confrontée à une motion de censure au Parlement européen (Lien)
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Euronews – De nouveaux votes de censure traquent Ursula von der Leyen (Lien)
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El País – Von der Leyen s'attaque à deux nouveaux problèmes de censure au Parlement européen (Lien)
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Motion de censure des Conservateurs hongrois – Patriotes pour l'Europe (Lien)
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AA (Agence Anadolu) – Orban accuse Ursula von der Leyen de corruption et l'appelle à démissionner (Lien)
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CEPS – Motion de censure comme guerre par procuration au Parlement européen ( Lien)
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