Message du jury à Makintach : Les juges de l’affaire Maradona devaient témoigner, mais l’audience a été suspendue en raison d’une panne de courant.

L' audience de destitution de la juge Julieta Makintach a été suspendue de manière inattendue au sous-sol de l'annexe du Sénat à La Plata. Les débats devaient notamment inclure les témoignages des juges ayant participé au procès annulé concernant la mort de Diego Armando Maradona : Maximiliano Savarino et Verónica Di Tomasso. Une coupure de courant, suivie d'une fuite d'eau dans la salle d'audience, a empêché la poursuite des témoignages et a entraîné l'ajournement de la séance. Ulises Giménez, secrétaire du Secrétariat permanent du jury, a confirmé que l'audience serait reprogrammée pour lundi et a présenté ses excuses à toutes les parties concernées.

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L'incident s'est produit alors que Savarino, juge du tribunal oral n° 3 de San Isidro, était déjà assis à la barre pour témoigner. Une coupure de courant de quelques secondes a provoqué une fuite d'eau du plafond, à travers un filtre de climatisation, à quelques centimètres seulement du témoin. Face à cette situation, le tribunal a dû déplacer la table des dépositions de plusieurs mètres vers la gauche et improviser des mesures de confinement : le personnel a épongeé la flaque avec un chiffon et placé un seau bleu pour recueillir les gouttes restantes.

Le juge Pablo Agustín Grillo Cioccini, représentant La Plata, a exhorté le tribunal à poursuivre les travaux pendant qu'il cherchait des solutions. « Essayons d'être aussi dynamiques que possible », a-t-il déclaré, soucieux de respecter le calendrier. Cependant, un autre obstacle est apparu : le système d'enregistrement en circuit fermé utilisé pour enregistrer les délibérations du jury s'est arrêté pendant la suspension d'audience et a nécessité un redémarrage complet. Les techniciens ont prévenu que cette opération serait longue et ne garantirait pas les conditions minimales requises pour les témoignages. Face à l'instabilité électrique et à la fuite d'eau, la présidente de la Cour suprême de Buenos Aires, Hilda Kogan, a assisté à une scène embarrassante : le témoin, debout devant un filet d'eau, avec un seau et un chiffon à ses côtés.

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EFE

Savarino a réussi à expliquer quelques points avant l'interruption. « Il y a un arrêt de la Cour suprême qui stipule que les directives, les plaidoiries et le jugement peuvent être diffusés. Les témoignages, en revanche, ne le sont pas. Nous avons rencontré Ezequiel Klass (du service de communication), et comme de nombreux journalistes étaient attendus, il s'en est chargé. Les photographes sont entrés en deux groupes. Cela a été convenu avec lui. J'ai remis un document officiel », a-t-il déclaré au tribunal. Il portait un dossier de documentation, resté fermé sur la table.

Suite à la suspension, le juge a exprimé sa volonté de terminer son témoignage à la prochaine date prévue. « Je serai là lundi ; je suis impatient de témoigner. Je viendrai autant de fois que nécessaire, à n'importe quel moment », a-t-il affirmé. L'audience devait également entendre la juge Verónica Di Tomasso, membre, avec Savarino, du tribunal TOC 3 de San Isidro, le même tribunal où Makintach avait siégé lors du procès ultérieurement annulé dans l'affaire Maradona.

Le report a été confirmé quelques minutes après 15 heures. « Nous avons consulté le procureur, le barreau de San Isidro (membre du barreau) et les membres de la défense. Le jury a décidé de reporter votre témoignage à lundi, Docteur. Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses », a annoncé Ulises Giménez. Cette décision vise à préserver l'intégrité de l'enregistrement et à éviter toute distorsion des preuves due à un enregistrement audio incomplet ou à une scène instable.