« Ils s'immiscent » : le syndicat des employés de commerce a critiqué le gouvernement national pour avoir tenté de renégocier les conventions collectives.

Après que le gouvernement a annoncé qu'il chercherait à renégocier la convention collective signée par la Fédération argentine des employés du commerce et des services (FAECYS) et les chambres de commerce, le Syndicat des employés du commerce (SEC) de la capitale fédérale a remis en question « l'ingérence du gouvernement national dans le débat sur la négociation collective ». Dans l’accord récemment ratifié, les organisations ont établi un salaire de base de 1 123 000 $ pour les employés avec présence.
La SEC a tenu une réunion avec ses délégués le vendredi 9 et a décidé de « déclarer l'état d'alerte et de tenir des réunions sur les lieux de travail pour informer les autres travailleurs affiliés de la validité de la nouvelle convention collective ». Lors de la réunion entre la FAECYS et des organisations telles que la Chambre de commerce argentine (CAC), l' Union des entités commerciales (UDECA) et la Confédération argentine des petites et moyennes entreprises (CAME), le syndicat a convenu d'une augmentation de 5,4% pour le trimestre avril-juin.
Les augmentations seront perçues en trois versements mensuels : 1,9 % en avril, 1,8 % en mai et 1,7 % en juin ; En plus d'une somme fixe de 115 000 $ à payer en versements de 35 000 $, 40 000 $ et 40 000 $. La FAECYS a également inclus une clause qui garantirait la validité et l’application de l’accord, même si l’approbation administrative n’intervient pas immédiatement.
L'article 10 de l'accord stipule que « si l'approbation de l'accord est en cours et que les délais convenus pour le paiement des augmentations expirent, les employeurs verseront les montants de manière convenue avec la mention « acompte sur la convention collective d'avril 2025 », pour remplacer et compenser les éléments en attente d'approbation. »
Cependant, le ministère du Travail n'a pas reconnu l'accord et a annoncé qu'il chercherait à renégocier les augmentations avec les parties. « Le ministère du Travail analyse actuellement la situation relative aux enjeux d'ordre public et d'intérêt général liés à l'approbation de la dernière convention collective du secteur commercial. Compte tenu du contexte général, le Secrétariat évalue les termes de l'accord signé par les deux parties », a-t-il indiqué dans un communiqué.
— Ministère du Capital Humain (@MinCapHum_Ar) 9 mai 2025
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