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Les États-Unis révoquent le visa du maire de Nogales, Juan Francisco Gim.

Les États-Unis révoquent le visa du maire de Nogales, Juan Francisco Gim.

La frontière nord est à nouveau sous le feu des projecteurs politiques. Le maire de Nogales, Juan Francisco Gim Nogales, a confirmé que le gouvernement américain avait révoqué son visa. Cet incident a suscité l'émoi, car il est à la tête de l'une des municipalités les plus stratégiques du pays, et il survient alors que d'autres hauts fonctionnaires ont également été sanctionnés par des mesures similaires.

Selon des informations non officielles, le maire aurait tenté d'entrer aux États-Unis le 5 août par le port d'entrée Dennis DeConcini. Il aurait cependant été détenu pendant plusieurs heures et informé plus tard que son visa avait été révoqué.

Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, le maire a expliqué que la révocation de son visa n'était pas liée à une quelconque faute, mais plutôt, selon ses propres termes, à une question strictement administrative.

« Je reste calme et j'ai la conscience tranquille, car je n'ai été accusé de rien », a déclaré Gim. « Je suis sûr que le temps me donnera raison. »

Le membre du conseil a également réaffirmé son engagement envers ses fonctions publiques et a affirmé qu'il n'avait pas manqué un seul jour de travail, participant même à des réunions binationales clés pour la sécurité des frontières.

La révocation du visa de Juan Francisco Gim s'ajoute à la liste croissante des fonctionnaires mexicains contre lesquels les États-Unis ont imposé des restrictions d'immigration.

En mai, la gouverneure de Basse-Californie, Marina del Pilar Ávila, et son mari, Carlos Torres, ont également vu leur permis d'entrée aux États-Unis révoqué, suscitant des spéculations sur une politique plus stricte de Washington à l'égard des personnalités politiques mexicaines.

Plus récemment, le journaliste Luis Chaparro a révélé que le gouverneur de Sonora, Alfonso Durazo, est répertorié comme « suspect terroriste » dans les bases de données américaines, une affirmation que le gouvernement de l'État a catégoriquement niée.

Dans ce contexte, la décision prise contre Gim Nogales résonne fortement. Bien qu'il maintienne qu'aucune charge ne pèse contre lui, cette action alimente un climat de tension croissante entre les autorités mexicaines et américaines.

Il convient de rappeler que Juan Francisco Gim a été réélu maire de Nogales en juin 2024 grâce au soutien de la coalition « Continuons à écrire l'histoire » (Morena, le Parti vert et le Parti travailliste). Depuis, il a maintenu un programme politique actif, notamment sur les questions de sécurité et de coopération internationale.

Dans son message public, il a appelé à ne pas tomber dans des confrontations politiques :

« Nogales n'a pas à s'arrêter, et encore moins moi. Continuons à travailler ensemble pour notre ville », a-t-il conclu.

  • Visa révoqué après une tentative de franchissement de la frontière.
  • Le maire affirme qu'il n'y a aucun crime et qu'aucune accusation formelle n'a été portée.
  • D’autres fonctionnaires ont été confrontés à des restrictions similaires.
  • Les États-Unis semblent durcir leur position envers les politiciens mexicains.
  • Le conseiller maintient ses fonctions et appelle à l'unité.
La Verdad Yucatán

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