Le sénateur Thom Tillis continue de critiquer Obamacare, tout en défendant Medicaid.
« C'étaient les sœurs Epperson, et elles s'étaient distinguées dans l'esprit des Neelyites en passant d'un état raisonnablement normal à une folie incontestable sans jamais s'arrêter à l'étrange. » – Une brève histoire d'un petit lieu, TR Pearson
L'interprétation la plus charitable possible de la décision du sénateur Thom Tillis de quitter le Sénat à la fin de son mandat actuel est qu'il ne souhaite pas représenter un parti politique dirigé par les sœurs Epperson de Neely, ville fictive de Caroline du Nord, imaginée par Pearson. Il s'en va pourtant avec éclat. Il est catégoriquement contre la version sénatoriale de « The Big Plug Ugly », même s'il approuve la version originale de la Chambre, notamment ses exigences en matière de travail pour Medicaid, qui sont à la fois cruelles et stupides. Et il n'a pas mâché ses mots quant aux raisons de sa décision.
Il est inévitable que ce projet de loi trahisse la promesse faite par Donald Trump. Je dis au président que vous avez été mal informé. Votre soutien à la proposition du Sénat portera préjudice aux personnes éligibles et admissibles à Medicaid.
Sois honnête, Thom. Tu n'as pas cru une seule promesse de ce président. Et tu n'as pas cru qu'il serait touché par l'empathie ou la simple humanité. Je ne te crois pas si dupe. De plus, ai-je mentionné que le projet de loi de la Chambre impose des conditions de travail pour Medicaid qui sont absurdes ? Mais continue.
« Ce projet de loi a pour effet de rompre une promesse. Et vous savez, la dernière fois que j'ai vu une promesse rompue en matière de santé, avec tout le respect que je dois à mes amis d'en face, c'est lorsque quelqu'un a dit : "Si vous aimez votre système de santé, vous pouvez le garder." »
Bon sang, Thom. Tu as annoncé ta retraite. Tu n'as plus besoin de débiter ces bêtises. L'Affordable Care Act est responsable des soins de santé de tant de personnes pour lesquelles tu te bats soi-disant actuellement. La politique de la dissonance cognitive n'a plus besoin de toi, et tu n'en as plus besoin non plus.
« Que dirai-je à 663 000 personnes dans deux ou trois ans, lorsque le président Trump rompra sa promesse en les excluant de Medicaid parce que le financement n'est plus là. »
Dites-leur de ne plus jamais voter pour un Républicain, jusqu'à ce que le Parti républicain retrouve un jour toute sa splendeur. Sérieusement. Le projet de loi de la Chambre est un gros poisson mort. Le Sénat s'en est emparé et l'a transformé en cette énorme baleine morte qu'ils ont fait exploser dans l'Oregon en 1970. La seule véritable opposition républicaine est venue de ceux qui étaient totalement sans âme et qui pensaient que le projet de loi ne touchait pas suffisamment les pauvres. Le Sénat a commencé lundi à débattre d'une interminable série d'amendements largement voués à l'échec, dans ce que les gens intelligents appellent un « vote-a-rama ». Chaque vote compte des morts.
esquire