Une grande chaîne de café supprime 1 100 emplois – le personnel concerné sera informé mardi

Une grande chaîne de café a annoncé son intention de supprimer 1 100 postes dans le monde entier.

Le nouveau président-directeur général de Starbucks, Brian Niccol, a présenté lundi sa stratégie dans une lettre adressée au personnel. Selon M. Niccol, les personnes concernées seront informées d'ici mardi midi. La restructuration implique également la suppression de centaines de postes vacants qui n'ont pas encore été pourvus.

« Notre objectif est de fonctionner de manière plus efficace, d'accroître la responsabilité, de réduire la complexité et de favoriser une meilleure intégration », a écrit M. Niccol dans sa note. Starbucks compte 16 000 employés dans le monde, mais le nettoyage ne touchera pas tout le monde. Notamment, le personnel de torréfaction et d'entrepôt est sain et sauf, tout comme les baristas.

En janvier dernier, M. Niccol avait annoncé que ces réductions de personnel étaient en vue et qu'elles devraient être annoncées début mars. Il avait souligné que la supervision de l'ensemble du travail devait être confiée à des personnes capables de prendre des décisions rapides, car le géant du café réduit la complexité de sa structure et élimine les cloisonnements au sein de l'entreprise qui ralentissent la communication.

« Notre taille et notre structure peuvent nous ralentir, avec trop de niveaux hiérarchiques, des managers de petites équipes et des rôles principalement axés sur la coordination du travail », explique M. Niccol. L'automne dernier, Starbucks a fait appel à M. Niccol pour relancer des chiffres de ventes en berne.

Il vise à réduire les temps de service, notamment lorsque l'affluence matinale arrive, et à rétablir le rôle de la marque en tant que plaque tournante centrale pour les communautés.

M. Niccol a également rationalisé le menu de Starbucks et modifié ses algorithmes de commande pour optimiser le traitement des commandes sur mobile, au drive et en magasin. Les ventes mondiales de Starbucks dans les mêmes magasins, une mesure des ventes dans les établissements ouverts depuis au moins un an, ont chuté de 2 % au cours de son exercice 2024, qui s'est terminé le 29 septembre. Aux États-Unis, les clients se sont lassés des hausses de prix et des temps d'attente prolongés.

En Chine, deuxième marché de Starbucks, le géant du café a dû faire face à une concurrence de plus en plus vive de la part de concurrents moins chers. Les actions de Starbucks sont restées stables lundi avant l'ouverture des marchés.