« Gonflé, gras et dégoûtant » : Trump dresse un sombre tableau des États-Unis lors de sa première réunion du Cabinet

Le président Donald Trump a dépassé le stade du « carnage américain », abandonnant la vision nihiliste de son premier mandat au profit d’ intimidations joyeuses et d’insultes enfantines.

La différence de style entre le premier et le deuxième tour de Trump dans le Bureau ovale était pleinement visible mercredi lorsque le président a qualifié les États-Unis de pays « gonflé, gras et dégoûtant » et a critiqué son prédécesseur Joe Biden lors de la première réunion avec son cabinet.

En réponse à la question d'un journaliste sur le ministère de l'Efficacité gouvernementale et les tentatives controversées d' Elon Musk de réduire la taille du gouvernement fédéral, Trump a qualifié Biden de « honte ».

« Je pense qu’Elon veut le faire et je pense que c’est une bonne idée parce que, vous savez, ces gens, comme je l’ai dit auparavant, sont sur la bulle. Il y a beaucoup de gens qui n’ont pas répondu. Nous essayons donc de déterminer : existent-ils ? Qui sont-ils ? », a déclaré Trump à propos des courriels lancés par Musk qui demandaient aux fonctionnaires fédéraux de partager les détails de leur semaine de travail et comportaient une menace tacite d’être forcés de quitter leur emploi. « Et il est possible que beaucoup de ces personnes soient effectivement licenciées. Et si cela se produit, ce n’est pas grave, car c’est ce que nous essayons de faire. Ce pays est devenu pléthorique, gros, dégoûtant et mal géré. »

Trump a ensuite déclaré que Biden était « le pire président de l’histoire de notre pays » et l’a accusé d’être responsable de l’inflation continue.

« Il vient de quitter ses fonctions. Je pense que c'est une honte », a déclaré Trump.

Trump a soutenu la machine de Musk visant à décimer la main-d'œuvre fédérale, même après que Musk ait admis lors de la réunion que DOGE « fera des erreurs ».

« Par exemple, avec l'USAID, nous avons annulé par inadvertance, pendant une courte période, la prévention du virus Ebola », a-t-il déclaré. « Mais nous devons agir rapidement si nous voulons réduire le déficit de 4 000 milliards de dollars. »