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Merz, Macron, Starmer et Tusk en Ukraine : Accroître la pression sur la Russie agresseuse et le dictateur du Kremlin Poutine

Merz, Macron, Starmer et Tusk en Ukraine : Accroître la pression sur la Russie agresseuse et le dictateur du Kremlin Poutine

Les chefs d'Etat et de gouvernement d'Allemagne, de France, de Grande-Bretagne et de Pologne sont arrivés samedi à Kiev pour une visite surprise. Ils veulent parvenir à un cessez-le-feu de 30 jours.
Dans le train pour Kyiv : Merz, Macron et Starmer plaident pour un cessez-le-feu de 30 jours

Dans le train pour Kiev : Merz, Macron et Starmer plaident pour un cessez-le-feu de 30 jours

Photo : Ludovic Marin / EPA

Le chancelier Friedrich Merz (69), le président français Emmanuel Macron (47) et le Premier ministre britannique Keir Starmer (62) sont arrivés ensemble en train. Le Premier ministre polonais Donald Tusk (68 ans), qu'ils avaient rencontré vendredi soir, est arrivé séparément. Dans la nuit, le Quartet a publié une déclaration appelant à un cessez-le-feu de 30 jours.

« Nous réitérons notre soutien aux appels du président Trump en faveur d’un accord de paix et appelons la Russie à cesser d’entraver les efforts en faveur d’une paix durable », peut-on lire dans le texte. « Avec les États-Unis, nous appelons la Russie à accepter un cessez-le-feu complet et inconditionnel de 30 jours pour créer un espace de négociations sur une paix juste et durable. »

La déclaration contient deux éléments centraux. D'un côté, les quatre principaux États européens soulignent qu'ils sont prêts à soutenir les pourparlers de paix dans les plus brefs délais pour discuter de la mise en œuvre technique du cessez-le-feu et préparer un accord de paix global. L’effusion de sang en Ukraine doit cesser et la Russie doit mettre fin à son invasion illégale.

L’objectif doit être que l’Ukraine existe en tant que nation sûre et souveraine « à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues ». Il s’agit également d’un rejet des revendications territoriales russes. Les forces d’invasion russes contrôlent environ 20 pour cent du territoire ukrainien.

En revanche, la chancelière, le président français, le Premier ministre britannique et le Premier ministre polonais soulignent qu'ils veulent mettre davantage de pression sur la Russie, qui a de nouveau bombardé des villes ukrainiennes ces derniers jours. La déclaration adressée à Moscou : « Nous continuerons d'accroître notre soutien à l'Ukraine. Tant que la Russie n'acceptera pas un cessez-le-feu permanent, nous augmenterons la pression sur sa machine de guerre. » Merz avait évoqué à Bruxelles sa volonté de renforcer considérablement les sanctions contre la Russie.

Auparavant, après une conversation téléphonique avec le président américain Donald Trump à Bruxelles, Merz avait souligné qu'il espérait un mouvement après le week-end. Après que l’Ukraine, les Européens, l’UE et l’OTAN ont accepté la proposition d’un cessez-le-feu de 30 jours, la balle est désormais « exclusivement » dans le camp de la Russie.

Lors de leur visite à Kiev, les chefs d'État et de gouvernement devraient déposer des gerbes sur le Maïdan en hommage aux soldats ukrainiens tombés au combat et aux victimes de la guerre d'agression russe. En outre, une réunion virtuelle est prévue avec le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy (47) et plusieurs dizaines d'autres États pour discuter de la planification d'une force européenne de soutien après un accord de paix. La France et la Grande-Bretagne, avec une « coalition des volontaires », avaient commencé à planifier une telle unité. Une conférence de presse conjointe aura également lieu à Kyiv.

Merz s'est entretenu au téléphone avec le président américain Donald Trump pour la première fois jeudi. Il a souligné à Bruxelles qu'il était trop tôt pour de telles considérations et que les décisions sur une contribution allemande ne seraient prises qu'une fois qu'un véritable accord de paix serait conclu et que les besoins de l'Ukraine seraient clairement définis. L’idée est que cette force soutiendra les forces armées ukrainiennes et servira de moyen de dissuasion contre les attaques russes à l’avenir. Merz avait souligné qu'un tel déploiement ne serait possible qu'en coopération avec les États-Unis.

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