Le Tour cyclotouriste de France a fait une halte à Salignac-sur-Charente

Le Tour cyclotouriste de France, coordonné par Jean-Pierre Vaur, a fait une halte à Salignac-sur-Charente, où 52 participants ont été accueillis
Jean-Pierre Vaur, président du Codep (Comité départemental) de l’Aveyron de la Fédération française de cyclotourisme, n’a pas ménagé sa peine lors de l’arrêt déjeuner à Salignac-sur-Charente du tour cyclotouriste de France. S’il en est le coordinateur, également membre de la commission tourisme et territoire, il a préparé soigneusement cette aventure de 2 950 km en 20 étapes. Et il n’hésite pas à manier la louche et le couteau pour servir les 52 cyclotouristes affamés. « Tous les jours, à midi, nous avons un sacré accueil grâce aux différents Codep », apprécie-t-il.
Parti d’Albi le 15 juin, après un arrêt et 146 km à Cahors, le groupe a repris la route vers Ribérac, en Dordogne. Mardi 17 juin, en chemin vers Rochefort, l’arrêt déjeuner était au Domaine Goyon, à Salignac-sur-Charente. Bernard a été le président de la semaine fédérale internationale de cyclotourisme qui se déroulait à Cognac en août 2019 et des contacts ont été créés. Son épouse Noëlla est la présidente du Braquet Salignacais, club local particulièrement actif.
Plus d’un an de préparationJean-Pierre Vaur, avec son petit accent aveyronnais, précise qu’il a fallu plus d’une année pour organiser ce périple et que quatre bénévoles suivent (en véhicule) pour assurer la logistique. Il apprécie la bonne ambiance dans tout le groupe dont la moyenne d’âge est de 67 ans, « de 36 à 80 ans », avec des cyclotouristes venus de toute la France et même six de la Réunion et un Belge ! Il y a 50 solos et deux tandems, sept femmes dont une malvoyante.
D’Albi, ils rejoindront la côte Atlantique, la Bretagne, puis redescendront par le centre jusqu’à Perpignan, « afin de tester un peu de montagne », rigole l’organisateur. Il complète : « Chacun roule à sa convenance, il n’y a pas de compétition. »
Les 52 participants sont partis pour 20 étapes et environ 140 km par jour, une journée de repos, 29 cols dont 16 au-dessous de 1 000 m. En ces jours de canicule, le coordinateur affirme : « Pour ne pas avoir trop chaud, il faut pédaler. » Voilà une bonne résolution.
SudOuest