Un nouvel échec pour Rachel Reeves alors que des avertissements pessimistes pèsent sur l'économie britannique

C'est un nouveau jour et un nouvel échec pour Rachel Reeves. Cette fois, ce sont des avertissements pessimistes qui annoncent que l'économie britannique peinera à croître l'année prochaine, en grande partie à cause des hausses d'impôts et des coupes budgétaires décidées par le chancelier.
L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), reconnue mondialement, a annoncé une forte baisse de notre taux de croissance, passant d'un faible 1,4 % cette année à un triste 1 % en 2026. Les économistes de cette influente organisation prédisent également une forte hausse de l'inflation au Royaume-Uni, qui connaîtra cette année le taux le plus élevé du G7, le groupe des économies avancées. C'est un véritable cauchemar pour les entreprises britanniques.
Et cela accentue la pression sur Mme Reeves avant son budget crucial du 26 novembre, lorsqu'elle devrait à nouveau augmenter les impôts et réduire les dépenses.
Mme Reeves a connu un premier mandat de 14 mois désastreux en tant que chancelière, qui l’a vue passer d’une crise à une autre.
Les catastrophes liées à la suppression du paiement du carburant d'hiver et la mauvaise gestion des prestations d'invalidité par le Parti travailliste ont considérablement porté atteinte à sa crédibilité politique.
Mais une économie stagnante, des emprunts en hausse, un chômage en hausse et la menace de nouvelles hausses d’impôts ont laissé les électeurs excédés et se demandant quand cette morosité prendra fin.
Cet automne est crucial pour la chancelière, qui tente désespérément d’équilibrer les comptes et de relancer l’économie en difficulté.
express.co.uk